Pavés fissurés
Cartable dans le coffre, journée terminée
Tête contre la vitre, routine perturbée
Ame au repos, pieds cloués sur terre
Esprit chavirant, léger sourire prospère
Météo habituelle, je suis submergé
Vision trébuchante, cerveau interrogé
Menton pivotant, rapide comme un cerf
Lumière imminente, sourcils en l’air
Herbes apparentes, trottoir inondé
Créations en craquelure, pavé fissuré
Nature triomphante, réalité de pierre
Réflexion terminée, je n’en suis pas peu fier
L’Homme voulant toujours arriver à ses fins
Ce poème est la traduction de son destin.
La maîtrise de la nature est pure foutaise
Espérons que des lanternes saisissent ma thèse.